FAQ: Liposuccion Tumescente

Quelle est la définition du mot tumescent ?

Le mot tumescent signifie enflé et ferme.

Qu’est ce que la technique tumescente ?

La technique tumescente sous anesthésie locale implique l’injection en grande quantité de lidocaïne (anesthésiant local) et d’épinéphrine (médicament qui rétrécie les capillaires sanguins) dans la graisse sous cutanée. Le mot tumescent signifie  enflé et ferme. Avec la technique tumescente, la quantité de lidocaïne diluée qui est injectée dans la graisse, est si grande que les parties du corps ciblées deviennent littéralement tumescentes (enflées et fermes). La technique tumescente crée une profonde et longue anesthésie locale de la peau et de la graisse sous-cutanée. La liposuccion tumescente désigne une forme de liposuccion qui utilise l’anesthésie locale tumescente.

Qu’est ce que la liposuccion tumescente ?

Le mot tumescent renvoie à tout ce qui est enflé et ferme. Dans la technique de liposuccion tumescente,  une grande quantité de solution d’anesthésique local (Lidocaïne et épinéphrine) très dilué est injectée dans la graisse sous-cutanée. Cela rend les parties ciblées tumescentes, c’est à dire enflées et fermes. L’anesthésique local (lidocaïne) de la solution tumescente  produit une anesthésie locale complète qui élimine le besoin d’une anesthésie générale ou d’une sédation par intraveineuse. Le médicament : épinéphrine (ou adrénaline) produit une profonde vasoconstriction localisée qui élimine pratiquement les saignements chirurgicaux au cours de la liposuccion. En éliminant les risques  d’anesthésie générale et les risques de saignements chirurgicaux excessifs,  la technique tumescente sous anesthésie locale a éliminé les deux plus grands dangers associés aux techniques de liposuccion plus anciennes.

Quels sont les avantages de la liposuccion tumescente ?

L’anesthésie locale utilisée dans la technique  tumescente de liposuccion est si effective que les patients n’ont plus besoin de sédatifs par intraveineuse, d’analgésiques ou d’anesthésie générale. À la suite de la vasoconstriction généralisée provoquée par l’épinéphrine de la solution anesthésique, il y a un minimum de saignements pendant et après la chirurgie. Il s’agit d’une amélioration majeure dans la technique de la liposuccion par rapport aux méthodes plus anciennes qui ont simplement recours à l’anesthésie générale.

Quelle est l’histoire de la technique tumescente?

Au début, la liposuccion  fut développée entre 1978 et 1982 en Italie et en France, puis introduite aux États-Unis  en 1982. A cette époque la liposuccion ne pouvait être pratiquée que sous anesthésie générale. Elle était aussi associée à une grande perte de sang. Les patients avaient souvent besoin d’être hospitalisés et ils avaient besoin d’une transfusion sanguine. En 1985, Dr. Jeffrey A. Klein, M.D., un dermatologue californien a révolutionné la liposuccion en développant la technique tumescente qui permet d’utiliser l’anesthésie locale et qui élimine pratiquement la perte de sang. Dr. Klein a été le premier à présenter la technique tumescente lors d’un congrès médical à Philadelphie en 1986. La première publication décrivant la technique a été publiée dans le journal américain de la chirurgie cosmétique en 1987. Parce que la technique tumescente est de loin  la forme de liposuccion la plus sûre, elle est devenue la pratique standard utilisée au plan mondial. Elle n’a pas seulement prouvé qu’elle était plus sûre que les techniques plus anciennes utilisant l’anesthésie générale, elle a aussi montré qu’elle était moins douloureuse, que le temps de récupération postopératoire était plus court et que les résultats esthétiques étaient meilleurs.

Quelle quantité de sang est perdue durant la liposuccion tumescente?

La technique tumescente réduit si efficacement la perte de sang que la majorité des patients perdent en moyenne 15 à 30 ml de sang (1 à 2 cuillères à soupe) durant d’importantes liposuccions. C’est la même quantité de sang que celle prélevée durant un examen sanguin pré-opératoire. Avant l’invention de cette technique, le plus grand risque de la liposuccion était la perte excessive de sang durant l’opération. Ainsi de nombreux chirurgiens demandaient à leurs patients de donner leur propre sang, plusieurs semaines avant l’intervention et le sang était transfusé au patient durant l’intervention . Avec l’arrivée de la technique tumescente, les transfusions sanguines ne font désormais plus partie de la liposuccion.

Comment la technique tumescente réduit les ecchymoses liées à la liposuccion?

Il y a beaucoup moins d’ecchymoses avec la liposuccion tumescente sous anesthésie locale comparée aux autres techniques de liposuccion sous anesthésie générale. Cette réduction significative d’ecchymoses a deux raisons. La première est qu’il y a peu de perte sanguine avec la technique tumescente, il n’y a donc quasiment pas de sang qui reste sous la peau et qui provoque les ecchymoses postopératoires. La seconde raison est qu’avec la technique tumescente, une grande quantité de la solution anesthésique teintée de sang est drainé hors du corps. Les incisions sont si petites (environ 1,5 mm), qu’elles ne nécessitent pas de points de suture. En permettant aux plaies de rester ouvertes pendant deux à trois jours après l’intervention chirurgicale, la plupart des résidus sanguins s’écoulent avec la solution anesthésique. Cela réduit les ecchymoses et les enflure et accélère la guérison.

Y a-t-il eu des décès liés à la liposuccion tumescente sous anesthésie locale?

Non. Il n’y a eu aucun signalement de décès associé à la liposuccion tumescente sous anesthésie locale. Pratiquement tous les décès liés à la liposuccion ont été associés à

1. la combinaison de plusieurs interventions chirurgicales effectuées le même jour (lifting, augmentation mammaire, hystérectomie, etc) 2. de trop grandes quantités de graisses retirées ou un nombre excessif de zones du corps traitées par liposuccion en une seule journée. 3. l’utilisation de l’anesthésie générale ou une sédation lourde par intraveineuse. La liposuccion est une procédure extrêmement sûre à condition que le patient ne soit pas exposé à un trop grand traumatisme chirurgical, une excessive quantité d’analgésiques ou une utilisation prolongée de l’anesthésie générale.

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